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Publius Ovidius Naso est né à Sulmona 43 av. J.-C. dans une riche famille de chevaliers romains. Il suivit les leçons des rhéteurs en vogue, mais il était attiré par la poésie. Pour l’en détourner, son père l’envoya suivre à Athènes les cours d’éloquence. A son retour, Ovide prononça avec succès quelques plaidoyers et entra même dans la carrière judiciaire ; cependant sa passion pour la poésie l’emporta.
Riche, indépendant, lié avec les écrivains illustres du temps, Virgile, Horace, Properce, Tibulle, il ne pouvait que séduire une société mondaine par les poèmes érotiques Les Amours.
Après il se consacre à la mythologie : Des douze livres des Fastes nous connaissons que les six premiers. Il s’agit d’un commentaire mythologique et historique du Calendrier des fêtes et des légendes romaines pour chaque mois de l’année.
Suive alors le chef-d’œuvre du poète latin : Les Métamorphoses. Les 15 livres content l’histoire des Dieux et des Héros depuis le Chaos jusqu’à la mort de César. C’est une suite de récits mythologiques, terminés le plus souvent par une métamorphose ou une apothéose.
Notre ebook (livre numérique au format PDF) à télécharger La fabuleuse Mythologie des Poètes consacre un chapitre entier aux Métamorphoses d’Ovide.
La langue d’Ovide est élégante, claire, colorée ; le vers, extrêmement souple, se prête à l’expression de toutes les nuances de la pensée comme de la description.
Il semblait avoir acquis une situation brillante et stable. Soudain, en l’automne de l’an 8 après J.-C., un ordre de l’empereur Auguste l’exila à Tomes, sur le Pont-Euxin (Asie Mineur). La vraie raison pour cet exile reste jusqu’à nos jours un mystère, laissant ainsi un vaste champs aux suppositions.
Pendant son exile il composa entre autres les cinq livres de les Tristes et les quatre livres de les Pontiques, lettres en vers élégiaques adressées par Ovide à sa femme, ses amis, à des destinataires secrets pour qu’ils interviennent en sa faveur auprès d’Auguste.
Il a vécut huit ans à Tomes, écrivant ou révisant ses poèmes. Pour tromper son ennui il composa même une œuvre dans la langue des habitants. Il y mourut à l’age des soixante ans en 17 ap. J.-C.
